Episode 6 : Jose, Edwin, Flavio / A la recherche d’un avion-stop pour les Galapagos / 1.254 km – 17 juillet 2018
A un moment, j’y ai cru. Vraiment. Quand après avoir poussé une énième porte, José et son collègue se sont mis à appeler tous les pilotes qu’ils connaissaient. J’ai cru que j’arriverai à rejoindre les Galápagos en avion – stop. “Ah je pensais que tu voulais louer l’avion. Désolé mais c’est trop compliqué”, à répondu Jorge, le pilote à l’autre bout du fil. Ma deuxième chance, c’était l’avion de l’armée qui rejoint l’archipel plusieurs fois par semaine. Ils étaient sympa et souriants les militaires mais ils m’ont gentillement dit non.
“1 km à pieds, ça use, ça use”….. je contournais l’aéroport quand j’ai aperçu Edwin sur son vélo de l’autre côté du grillage! A 16:00 il avait déjà parcouru 25 fois les 800 m qu’il surveille au bord de la piste, chaque jour pendant 8 heures.
-Et toi aussi tu fais du sport?
-Ahah en quelque sorte. Je cherche un avion pour aller en stop aux Galápagos.
-Aaah super! T’as demandé en face?
-Oue mais ils me demandent 11.000 dolars ahaha … alors que l’idée c’est d’y aller en stop et en échange je peux cuisiner pendant une semaine par exemple! !!
-Ahaha si tu cuisine bien ça vaut le coup !!! Et tu viens d’où ?
-De France !
-Ah bravo ! Vous êtes champions du monde !!
-Oue bah ça m’aide pas beaucoup !!
On a rit ! Finalement, après au moins 5 km à pieds, j’ai filé mon numéro à Flavio, un mec qui conduit des gens riches en jet privé aux Galapagos. Genre son prochain client c’est le patron d’IBM. “Avec lui ce sera un peu compliqué, c’est un vol hyper sécurisé, mais si il y a un autre vol qui s’organise, je te préviens. Je compte du toi Flavio !! 🙂
ESP : En un momento, crei en este sueño. Realmente. Cuando despues de tocar a varias puertas, Jose y su compañero llamaron a sus amigos pilotos. Piense que lograria irme a Galapagos haciendo avion-dedo. “Piense que querias alquiler en avion”, contesto Jorge por Telefono, “Asi es muy complicado.” Mi otra option era la avioneta de la armada, peroo aunque me recivieron de manera muy amable los militares me contestaron con otro NO.
Estaba caminado al rededor del aeropuerto, cuando encuentre a Edwin en su bicicleta, del otro lado del alambrera. A las 4:00 pm ya habia pedaleado 25 veces los 800 metros que tiene que cuidar, todos los dias durante 8 horas.
– Y tu estas haciendo deporte tambien ?
-Estoy buscando un avion par irme a dedo a Galapagos !
-AAAH Genial ! Preguntaste al frente ?
– Si, pero me preguntan 11.000 dolares ! ahah Aunque la idea es ir a dedo y hacer cualquier cosa en cambio ! Puedo cocinar durante una semana por ejemplo !
-Ahaha ! Si concinas rico, vale la pena ! De donde eres ?
-De Francia !
-Felicitaciones ! Son campiones del mundo !
-Hasta ahora no me ha ayudaddo mucho jajaja.
Nos reimos. Por fin, despues caminar unos 5 km, di mi numero a Flavio que manera avionetas privadas con gente ricos hacia Galapagos. Por ejemplo, su proximo client es el director de IBM. “Con el, me parece muy complicado, es un vuelo con mucha seguridad… pero si se organisa otro vuelo, te aviso!” Espero que no olvidara su promesa
Episode 7 : Marcelo, Sucre, Luis, Darwin et son collègue / Ayampe – Chamanga / 343 km – 25 juillet 2018
Le voyage en stop le plus rapide de l’histoire! Ayampe / Chamanga : 343 km / 6:30 : 3 camionettes, un camion, 2 minibus. Au volant : Marcelo, le guide touristique, Sucre le papi moustachu dans sa camionnette qui tremble”construite à partir de deux vieilles voitures”, Luis le livreur fliqué par son bosse et Darwin et son collègue, les acheteurs de crevettes “exportées en France” qui se chamaillent comme un vieux couple! Le bonheur du voyage en stop !
¡el viaje más rápido de la historia! Ayampe / Chamanga: 343 km / 6:30: 3 furgonetas, un camión, 2 minibuses. Conduciendo: Marcelo, el guía turístico, Sucre el abuelo bigotudo en su camioneta que tiembla “construido a partir de dos autos viejos”, Luis el conductor y Darwin y su colega, compradores de camarón “exportadas à francia ” que pelean como viejos amantes! Un dia de dedo muy genial !
Episode 8 : L’ingénieur et Miguel / Chamanga – Quito / 340 km – 8 octobre 2018
Cela faisait longtemps que je n’avais pas levé le pouce! Comme d’hab’ ça a été une belle journée! Première surprise : Rivaldo m’avait à peine déposée au bord de la route et la première voiture qui passait s’est arrêtée… Le chauffeur n’était rien de moins que l’ingénieur qui a construit le mirador en face de notre maison et le stade de foot de Los Laureles, vous vous souvenez, celui où les enfants sans école étudient! Ensuite j’ai rencontré Miguel, un chouette type qui a aidé des immigrés Vénézueliens en galère. Un conducteur bavard comme je les aimes qui m’a invité à manger de délicieuses empanadas avant de me déposer ! Gracias !
Episode 9 : Nixon, José et Raúl / Esmeraldas – Chamanga / 100 km – 25 octobre 2018
Ce n’était pas un grand trajet, seulement 100 km de route côtière au milieu des bananiers… ça a commencé par du bus stop et ça s’est terminé avec un morceau de fromage. Comment est-on passé de l’un à l’autre ? Grâce à Nixon et son pote. On est allés déposer un bidon d’essence dans sa ferme perdue au milieu des champs de cacao et d’oranges. “Profites en pour ramasser des mandarines”. Son pote a rempli mon sac à dos et on a continué la route. “Tu veux voir les élevages de crevettes?” “Carrément! ” On s’est engagés sur un chemin de terre au milieu des immenses piscines jusqu’à une petite maison. C’est celle de José le gardien des piscines à crevettes! “Tu vas pas répartir sans crevettes !!”a dit le vieil homme édenté avant d’attraper son filet et de sauter sur son bateau. En échange je lui ai promis de venir lui filer un coup de main pour semer son maïs… Ensuite, je suis montée dans le 4×4 de Raúl. Juste avant d’arriver on s’est arrêtés dans un village réputé pour son fromage! “Si j’en ramène pas, ma femme ne me laisse pas rentrer”, à t-il plaisanté avant de m’en offrir un bout. Voilà comment je suis rentrée à la maison avec des mandarines, des crevettes et du fromage !
Ne manquez surtout pas les épisodes 1 à 5 d’Histoires de stop en Equateur. A retrouvez par ici.
Pour lire “Ma folle traversée de la frontière Pérou- Equateur en stop”, c’est par là.