Un an ! Je n’en reviens pas ! C’est passé tellement vite ! Douze mois que j’ai quitté la France, Paris, dit au-revoir à ma mère avant de m’engouffrer dans l’avion en direction de Buenos Aires !
Que de chemin parcouru depuis : 5 pays traversés et plus de 30.000 km au compteur. Comme je l’ai écrit il y a quelques mois, le voyage m’a transformée. Je ne suis plus la même que celle qui a posé le pied sur le sol argentin le 6 octobre 2017. J’ai fait face à mes plus grandes peurs, relevé de nombreux défis et rencontré des centaines de personnes formidables.
Je lisais récemment un article qui s’intitulait “Trouve le verbe de ta vie. Pas le métier mais le verbe”. Pour moi, il y en a deux, voire trois : apprendre, transmettre et inspirer. Et le voyage est un excellent moyen de les mettre en pratique. Chaque jour est un apprentissage auprès de ces gens incroyables que je rencontre.
Depuis le mois de mai, une nouvelle étape du voyage a commencé : les conférences. J’en ai déjà donné 4 entre la Bolivie et le Pérou et d’autres sont en programmation sur la suite du chemin. C’est une autre manière de transmettre, propice à l’échange et au partage d’expérience. “Quelle est ta mission avec ce projet ?”, m’a demandé une femme lors de ma dernière conférence à Cusco. J’ai souri… parce que je trouve cela un peu prétentieux de dire que c’est ma “mission”, mais bon, pourquoi pas …. “Ma mission, c’est de transmettre tout ce que j’apprends, de parler de ces gens qui vivent en harmonie avec la nature et travaillent pour prendre soin de la terre. De ces gens qui agissent pour que leur culture ancestrale perdure. Tout cela, en écrivant sur mon blog, en donnant des conférences et en écrivant un livre à mon retour.” Et si grâce à tout ça j’en inspire quelques un(e)s, alors c’est gagné !
En voyageant en Amérique du Sud, j’ai découvert de nouvelles religions et approfondi ma connaissance du catholicisme, mais je ne crois toujours pas en Dieu. Je crois en la Pachamama, la Terre Mère, en le Tata Inti, le soleil, et l’Abuelo Fuego, le feu. Je crois en la force des éléments et à l’esprit de chaque chose, les Niens, à qui les Mapuche demandent la permission avant de marcher dans la montagne, cueillir des plantes ou couper des arbres.
Je profite du voyage pour lire, m’inspirer des récits de grands voyageurs ou de livres plus spirituels, comme Le pouvoir du moment présent, d’Eckhart Tolle. Récemment, j’ai dévoré Voyage à motocyclette, d’Ernesto Che Guevara, et comme lui, je peux dire aujourd’hui que grâce à ce voyage, j’ai compris que ma “vocation est de sillonner indéfiniment les routes et les mers du monde. En restant toujours curieux(se), en regardant tout ce qui se présente à nos (mes) yeux. En flairant tous les coins mais toujours sur la pointe des pieds, sans prendre racine nulle part”.
Pour fêter cette année sur les routes d’Amérique du Sud, je vous propose une petite rétrospective. Un mois = une photo. Si parfois la photo s’est imposée, la plupart du temps le choix a été difficile.
1 an plus tard, rien de ce que je porte ce jour là n’est encore dans mon sac à dos… ma chemise déchirée a été transformée en mouchoirs, mon jean rapiécé, troué, rapiécé, troué, abandonné dans une auberge de jeunesse. Idem pour les chaussures.
Plus d’infos sur le projet de Miguel.
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De la mine de Potosi, au désert de sel d’Uyuni : La Bolivie racontée aux enfants
Excelente articulo y fotografías Angelique, espero podamos repetir algunas nuevas experiencias juntos, viajando y disfrutando de nuestro hermoso planeta tierra, todas mis bendiciones hacia ti!
Magnifique d’émotion et de beauté…… Si tu dois voler loin de nous et que chacun de tes pas te comble de bonheur et que tu as trouvé l’essence de ta vie, j’en suis heureuse, mais………..
reviens nous faire un bisous de temps en temps !!!
On t’aime
Bisous maman Line